Arràªt d'Arràªt sur Image
Et la reflexion que tu mène pour aboutir à cette conclusion n'a pas été la mienne. "Il critique la droite donc il est de gauche", ce n'est pas du tout ma façon de penser.
Il faut absolument que tu lises ce que j'ai écrit parce que ce n'est pas du tout, mais du tout ça que j'ai dit, ni la "réflexion que je mène" mais exactement l'inverse : je critiquais cette façon de penser...
Putain, la France vient d'entrer dans le cercle des pays pour lesquels, si la presse critique une personne appartenant à la majorité de droite au pouvoir, cette presse-là est donc forcément gauchiste...
Quelle mouise... Mais on se laissera pas faire, et encore moins par ceux qui viendront nous soutenir le contraire !!! et ça c'est pas être de gauche, c'est croire en la liberté de chacun
(Moui finalement tout bien réfléchi c'est peut-être de gauche, et dans ce cas et bien que la gauche en soit fière et ne laisse personne marcher et essuyer ses bottes là -dessus !!!)
Ce que je considère en revanche comme pouvant être de la censure, c'est la suppression de cette émission.
C'est ce que je voulais dire mais l'un allant avec l'autre. Donc on est au moins d'accord là -dessus.
Et il se trouve que, comme de par hasard, la censure, elle s'applique à une émission "orientée de gauche"... Comme de par hasard... C'est marrant c'est pas"le droit de savoir" et Charles Villeneuve qui se sont faits virer.
Alors qu'on arrête de nous dire que cette décision n'a aucun rapport avec le fait que la droite soit confortée comme jamais au pouvoir, ce serait vraiment se foutre de la gueule du monde... (ça me rappelle la mini-polémique qui a agité le web avec les gens qui essayaient de nous convaincre que non non, sarko n'était pas saoul au G8... Ridicule. Pathétique même...
Maintenant ce qui me fait peur, c'est que la droite n'a plus peur de rien ! Et ça, ça peut aller loin, très loin...
A part ça, au soir de cette journée agitée, il me revient que l'ami Vilamitjana va, de micro de Morandini en interview aux collègues, répétant qu'il nous avait demandé avec insistance d'évoluer, de "conquérir de nouveaux territoires" (oui, il parle comme ça) mais, encroûtée comme l'était l'équipe d'ASI, que nous n'avions rien voulu savoir.
Donc, je vous le redis, puisque ce n'est pas le caniche Morandini qui le contredira : mensonge !
Si Philippe Vilamitjana, dans sa carrière de directeur de l'antenne, nous avait fait une suggestion, vous pensez bien que l'événement m'aurait marqué.
Et puisqu'il évoque à tout vent nos conversations passées, je vais vous infliger mes propres souvenirs, qui ne coà¯ncident pas exactement.
La première fois que j'ai rencontré Philippe Vilamitjana, on a pris un pot dans un bistrot de Mairie d'Issy. Ce fut cordial, comme toujours les commencements. Moi, j'ai pris un Perrier menthe. Lui, je dirais un café (mais je ne suis pas formel sur ce point, Philippe. Tu peux rectifier chez Morandini).
Ensuite, on s'est rencontrés deux ou trois fois, fins de saison, débuts de saison, vous savez ce que c'est. Et en effet, une question revenait souvent : "est-ce que vous allez changer des choses ?" On répondait qu'on aimerait bien changer le décor, qu'on envisageait de nouveaux chroniqueurs, etc. Mais tout de même, au dernier rendez-vous, intrigué par cette question qui revenait inlassablement, je me suis permis de lui demander : "mais toi, Philippe, tu aimerais voir changer des choses dans l'émission ?" Il n'attendait pas la question. Il a bafouillé que non, l'émission lui convenait très bien comme elle était. Fin de l'échange.
Ah, j'oublie une conversation. Téléphonique. De mémoire (mais une rectification, Philippe, est toujours possible chez Morandini), c'était pendant les manifs anti-CPE. Nous venions d'aborder sur le plateau le "problème Borloo-Schoenberg", ce qui avait fort fà¢ché Arlette Chabot. Vilamitjana me demanda (je cite de mémoire) de "bien traiter les hauts responsables du groupe". Je répondis (je cite encore de mémoire) qu'il n'y avait pas de "hauts responsables du groupe" à mes yeux, mais que tous les sujets étaient équivalents, et méritaient d'être traités avec la même attention, concernà¢ssent-ils, ou non, de "hauts responsables du groupe". Je crois que c'est la dernièrfe fois que nous avons parlé du fond, avec Philippe Vilamitjana.
J'ai enfin retrouver le passage que je voulais quoter ce matin.
Moi c'est ce passage qui me fait peur, car si il dit la vérité, c'est qu on se fout encore plus de ma gueule que ce que je ne pensais.
"Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien"
Zikaz, je ne joue pas sur les mots 😉
il y a une réelle différence entre traiter la communication médiatique d'un homme publique (quel qu'il soit, politique ou non) et traiter de ses idées et de ce qu'il véhicule.
Bref cette emission n'est pas une emission politique mais une emission sur la facon dont les personnes publique communique et un décriptage de leur discourt...
En gros c'est un +Clair en beaucoup plus vindicatif et moins tendre avec le PAF!
"Le droit de savoir" d'hier soir : ça parlait de la sécurité routière.
Etonnant au moment o๠le gouvernement veux réduire le taux d'alcoolèmie de 0,5g/L à 0,2g/L (mesure que je trouve excessive au passage). Une chose est sûr, cette émission ne risque pas de sauter avec des programations comme celle-ci.
Edit : Ségolène Royal veux financer l'emission "Arrêt sur image" avec l'argent du Poitou-Charente. Ce serait diffusé sur internet.
Recu ça ce matin par mail :
Chers amis,
Je ne peux m'empêcher de vous appeler ainsi, tant vous avez compté dans la vie de toute l'équipe d'Arrêt sur images, au cours du mois écoulé.
Vous êtes près de 175 000 qui avez signé la pétition initiée spontanément par l'un d'entre vous, Anthony, et réclamant le maintien de votre émission sur France 5.
175 000 ! Ce mouvement, sans précédent, nous a emplis de fierté et de gratitude. Il justifie pleinement le travail accompli, tout au long de ces années, par notre équipe. Je veux d'abord, du fond du coeur, vous remercier. Nous vous avons beaucoup donné. Vous nous le rendez aujourd'hui, et de quelle manière! Nous vous donnerons encore.
Anthony va clôurer cette pétition le 18 juillet prochain (tout le monde a droit à des vacances). Il la remettra alors à la direction de France Télévisions. Si certains de vos proches n'ont pas encore signé, c'est le moment !
Malheureusement, il est peu probable que votre mobilisation soit couronnée de succès. La direction du groupe public a donné maints signes publics de son refus de revenir sur sa décision. Je ne la commente pas ici. Je l'ai assez fait, au cours des semaines écoulées.
Mais ne pensez pas pour autant que votre mobilisation aura été vaine.
Elle aura d'abord montré la force de la demande sociale d'une critique des médias, exercée au sein même des médias. Cette demande, nous la connaissions. Elle vient de crier, paisiblement, qu'il faudra compter avec elle. Malheur à ceux qui l'oublieraient !
Votre mobilisation aura ensuite poussé puissamment à la résurrection d'une émission comparable à Arrêt sur images.
A l'heure o๠je vous écris, des discussions se poursuivent avec plusieurs médias, français et étrangers, susceptibles d'accueillir notre travail dès la rentrée prochaine. Ne m'en veuillez pas, pour une fois, de rester un peu plus discret que d'habitude, et de faire violence à mon tropisme de la transparence: ces discussions ont besoin d'une certaine tranquillité. Vous serez informés aussitôtque possible sur le big bang blog. Laissez-moi seulement vous dire que tout est encore possible. Vous n'avez peut-être pas fini de vous arrêter sur les images avec nous, sur les écrans de votre téléviseur, ou...de votre ordinateur (ou des deux).
Bon été à tous. N'abusez pas de la télévision !
Pour toute l'équipe d'Arrêt sur images,
Daniel Schneidermann
Pas la peine de faire de grand effort mais faire la foire et boire et boire encore !!! Babylone
Reçu quelque part au milieu des spams...
Bonjour à toutes et à tous,En ces jours de rentrée, je souhaite vous donner de bonnes nouvelles de l'avenir d'Arrêt sur images.
Nous avons été silencieux cet été. Pourtant, du Tour de France à la libération spectaculaire des infirmières bulgares, en passant par les nouveaux empiètements de la presse people, nous aurions eu beaucoup de sujets à traiter, dans un univers médiatique plus monocolore, et plus violent que jamais.
Mais nous préparions la rentrée.
En un mot comme en cent, nous avons décidé de construire un site.
Puisqu'aucune chaine de télé ne veut produire ni diffuser Arrêt sur images, et puisque au fond seuls ses télespectateurs veulent que cette émission continue, nous allons nous passer de la télévision.Nous allons faire l'émission sur Internet.
Evidemment, ce ne sera pas la même émission. D'ailleurs, ce ne sera pas vraiment une émission.
Ce sera...un site.
Avec des textes, comme dans les blogs. Avec des images diffusées par les télés, évidemment. Avec des reportages, filmés ou écrits, sur les personnages de la tragi-comédie médiatique. Et avec des débats en plateau, comme dans l'émission supprimée par France 5. Les débats seront évidemment plus courts. On ne regarde pas des images sur Internet de la même manière qu'à la télévision.
Donc, la grand messe du dimanche sera éclatée en une pluie de rendez-vous et d'enquêtes. Il y aura des rendez-vous quotidiens ou hebdomadaires. Il y aura aussi des surgissements inopinés. Il y aura des visages que vous connaissez déjà . Il y aura aussi de nouveaux visages. Le site sera très réactif à l'actualité, mais nous construirons aussi un solide fonds d'archives, pour restituer sa mémoire à l'univers audiovisuel, univers de la fugacité et de l'amnésie.
Le site sera essentiellement financé par ses abonnés.
Nous avons beaucoup hésité à choisir ce mode de financement. Ne fallait-il pas tout miser sur la pub ? Ne fallait-il pas faire appel à de généreux investisseurs?
C'est votre nombre, qui a emporté notre décision. Votre nombre, et la motivation de tous ceux d'entre vous que nous avons croisés cet été, au hasard de nos déplacements.
Nous n'avons donc pas fait appel à des investisseurs. Et nous souhaiterions que le recours à la pub soit modéré.
En choisissant ce mode de financement, nous savons que nous allons à contre-courant d'un certain air du temps. L'air du temps répète que l'évolution vers la gratuité de tous les services produits sur Internet est inéluctable. L'air du temps répète qu'on n'y peut rien.
Nous n'aimons pas trop écouter l'air du temps.
Nous faisons donc le pari inverse. Nous parions qu'assez de citoyens estimeront qu'une information indépendante sur l'univers médiatique est un service qui a un coût.
Pour autant, nous ne souhaitons pas nous limiter aux convaincus. Certaines parties du futur site seront accessibles à tous. Nous voulons qu'il contribue fortement au débat public. Nous voulons que ses analyses, ses informations, irriguent Internet, et viennent contrarier le ronron de la grosse machine.
La campagne d'abonnements sera lancée courant septembre, le temps d'achever les derniers préparatifs. Tous les détails de la résurrection d'Arrêt sur images vous seront alors dévoilés en priorité, à vous tous qui avez signé pour que votre émission continue.
Simultanément à cette campagne, nous entreprendrons la construction du site définitif.
Ce devrait être l'affaire de quelques mois. Le temps de trouver les mains qui le construiront (ce qui n'est pas le plus facile) et...de le construire, accueillant, durable, vaste, confortable, équipé pour traverser le déluge.
Vivement 2008 !
Daniel Schneidermann
"J'suis zazou J'ai la framboise érotique
J'suis zazou Je mange le durian qui pique
J'suis zazou J'ai les lychees frénétiques
J'ai l'ananas fanatique et je me soiqne au chmilblic"
Reçu aujourd'hui la suite :
Bonjour à toutes et à tous,
Comme je vous l'annonçais au début du mois, c'est à présent à vous de nous aider à reconstruire Arrêt sur images. A l'écart des médias traditionnels. Sur le Net.
Dès aujourd'hui, 13 septembre, vous pouvez vous abonner au futur site d'@rrêt sur images, qui sera en ligne en janvier 2008.
Ce sera un site d'une nature inédite, qui mêlera des enquêtes écrites et des émissions de télévision. Il comportera un à « coin des profs à » dédié à la pédagogie des médias et de l'audiovisuel, ainsi qu'un espace communautaire d'un nouveau genre pour confronter nos pratiques des médias.
Le formulaire d'abonnement est disponible sur le site provisoire qui va nous accompagner tout au long de cette étape, et o๠vous retrouverez l'équipe d'Arrêt sur images. Vous y trouverez aussi les détails de notre offre d'abonnement.
Pour accéder à notre site provisoire, cliquez ici.
Pourquoi faut-il vous abonner dès aujourd'hui ?
Parce que nous n'avons pas voulu faire appel à des investisseurs extérieurs. C'est avec le produit de vos abonnements, et lui seul, que nous allons dès demain construire ce site, et constituer l'équipe qui le fera vivre.
Internet nous offre ce dont on n'osait rêver voici encore dix ans. La possibilité, sans investissements excessifs, d'une totale indépendance à l'égard des groupes financiers et des groupes de médias, et une incroyable souplesse d'utilisation, propice à toutes les expérimentations, à toutes les audaces.
C'est à nous de nous en saisir. Dès aujourd'hui.
Pourquoi avons-nous choisi de faire appel à vos abonnements, alors que nous aurions pu jouer la à « gratuité à », et tenter de vivre de la publicité ?
Nous pensons que la gratuité totale de l'information est une illusion. Ceux qui prétendent vous informer gratuitement le font toujours au nom de convictions (pas toujours affichées), d'intérêts (parfois bien cachés), ou pour vendre aux annonceurs des parts disponibles de votre cerveau. Informer est un métier, qui requiert des compétences et mérite un salaire.
Pour autant, nous ne souhaitons pas que l'argent soit un barrage pour tous ceux qui voudront nous lire et nous regarder. Pour que @rrêt sur images soit accessible à tous, y compris aux très bas revenus, nous avons fait preuve d'imagination. Rendez-vous sur la page d'abonnement.
Dans le paysage médiatique verrouillé d'aujourd'hui, la première liberté à conquérir est peut-êtreâ⬠¦celle de critiquer des médias omniprésents et omnipotents.
Je suis pleinement conscient de la confiance que vous allez nous témoigner en vous abonnant. Nous ferons tout pour être dignes de cette confiance.
Donnez-nous les moyens de l'indépendance. Abonnez-vous dès aujourd'hui à @rrêt sur images.
Pas la peine de faire de grand effort mais faire la foire et boire et boire encore !!! Babylone
ca me tente bien de voir ce que ca donne...
le journaliste, héros d'hier (jack london, tintin, clark kent...), étant devenu une pourriture corrompue et inféodée au pouvoir politique et économique, je trouve que 3 â⠬ / mois seraient bien investis avec l'équipe d'arrêt sur images.
J'adore quand un plan se déroule sans accrocs.
A partir du moment o๠je me fous royalement de la télé, je ne vois pas pourquoi j'irai apporter mon soutien à cette émission qui ne dénonce à priori que des évidences (les manipulations, les trucs du style) dont ceux qui la regarde sont absolument d'accord avec (c'est assez clair comme phrase ? pas sur...).
D'ailleurs, je n'ai même pas à poster ici.
Faites comme si je ne l'avais pas fait.
Bref, depuis que j'ai plus la télé ça fait un bien fou vous pouvez pas savoir.
Voilà , c'était pour dire rien du tout. 🙂
"J'ai peut être l'air de dire n'importe quoi, mais c'est surtout que je le dis n'importe comment." P. Dewaere
Dernier post: Reprise des concerts Notre nouveau membre: Weber Rémy Posts Récents Messages non lus Étiquettes
Icônes du forum: Le forum ne contient aucun message non lus Le forum contient des messages non lus
Icônes de sujet: Pas répondu Repondu Actif Important Épinglé Non approuvé Résolu Privé Fermé