Elections européennes
A propos du Modem j'ai une question serieuse a laquelle je n'ai jamais eu de reponses :
1/ c'etait quoi le programme de Bayrou a part le fait de surfer sur les réactions épidermiques que pouvaient susciter aussi bien Royal que Sarko (et ce au sein de leurs propres familles politiques) ?
2/ pourquoi ne pas avoir choisi le violet (rouge+bleu) comme couleur politique plutot que le orange qui ne correspond a rien hormis un opérateur telephonique ?
Ce qui est bon dans ce détournement de topic c'est que l'on part des élections européennes pour se retrouver avec d'un côé un débat NPA et ses affinités ses alliances ? et Toi mec de droite t'écoutes quoi ?
C'est aussi ça la démocratie :angel:
Bon pour continuer, il y aun truc terrible c'est de voir les gars qui reprennent tout fan les slogans des chansons et qu'on se retrouve toujours aux mêmes 200 en manif...
Bref...
Au passage, je rappelle à Monsieur PSG-ralo-antitouto que c'est lui qui viole les poules moi...
Comment être socialiste et reprendre du Berus ? Ou des trucs du même genre ?
A propos du Modem j'ai une question serieuse a laquelle je n'ai jamais eu de reponses :
1/ c'etait quoi le programme de Bayrou a part le fait de surfer sur les réactions épidermiques que pouvaient susciter aussi bien Royal que Sarko (et ce au sein de leurs propres familles politiques) ?
2/ pourquoi ne pas avoir choisi le violet (rouge+bleu) comme couleur politique plutot que le orange qui ne correspond a rien hormis un opérateur telephonique ?
Bayrou un programme ? ;D ;D ;D ;D
Le orange c'est mode, ça fait révolution ukrainienne. C'est aussi un fruit plein de vitamine. Et pusi c'est la couleur de Casimir. Et puis ...
Ce qui est bon dans ce détournement de topic c'est que l'on part des élections européennes pour se retrouver avec d'un côé un débat NPA et ses affinités ses alliances ? et Toi mec de droite t'écoutes quoi ?
C'est aussi ça la démocratie :angel:
Ben c'est peut être aussi parce qu'il n'y a pas réellement de campagne sur les européennes?
ou qu'elle n'est peut être pas assez bien relayée?
Je viens de recevoir dans ma boite mail c'est excellent texte de Raoul Marcj Jennar sur la question de l'unité à la gauche du PS:
Le NPA et l'unité à la gauche du PS
Il s'est beaucoup dit et écrit que le NPA, d'emblée, avait décidé d'aller seul aux élections européennes. Et cette affirmation toute gratuite s'est souvent accompagnée de propos polémiques et de qualificatifs peu amènes. Nous ne nous placerons pas à ce niveau.
L'opinion publique est en droit de connaître la réalité de notre démarche. Une démarche qui s'appuie sur l'observation des pratiques des uns et des autres, hier comme aujourd'hui. Nous sommes plongés dans une crise globale et historique du capitalisme. Nous sommes confrontés à un pouvoir, celui de Nicolas Sarkozy et de Laurence Parisot, toujours aussi déterminés à faire payer aux mêmes, les classes populaires, la facture d'une crise qui n'est pas la leur.
Hier, nous avons enregistré le bilan catastrophique de la dernière présence du PS au gouvernement, une participation dont le PCF et les Verts partagent la responsabilité : davantage de privatisations que sous les deux gouvernements de droite précédents, participation à des décisions européennes qui ont eu des conséquences catastrophiques sur les services publics (transports, énergie, poste, éducation, santé), sur la déréglementation financière, sur le droit du travail. Aujourd'hui, nous observons que dans beaucoup de régions co-gérées par ces mêmes partenaires, le primat de la gestion publique cède le pas aux partenariats publics-privé s, aux concessions privées (pour la distribution de l'eau, par ex.). Nous estimons donc légitime de réclamer de partenaires éventuels le refus de toute collaboration avec le PS qui gère le capitalisme.
Au moment o๠il se crée, le NPA veut rompre avec la trop longue succession des lendemains qui déchantent et des victoires électorales qui se terminent en échecs politiques, sociaux et écologiques. Créer les conditions d'une unité qui permettent de ne plus décevoir, telle est notre préoccupation. Elle impose de s'interdire des à « coups électoraux à » porteurs d'illusions mais sans effets sur la réalité d'un système qui exploite les humains et la planète. Elle oblige à sortir de l'ambiguà¯té et de l'aléatoire.
Pour ces raisons, les congressistes du NPA ont choisi un cadre pour des négociations. Il précise l'unité que nous voulons construire avec d'autres. Un rassemblement durable dans les luttes et dans les élections.
Une unité sur un contenu réel qui développe les raisons toujours actuelles à l'origine de notre refus du traité constitutionnel européen, qui couvre à la fois les questions sociales et écologiques, tout comme les questions démocratiques. L'unité doit porter un projet anticapitaliste au contenu précis en rupture avec le système.
Une unité qui doit se retrouver sur le terrain, dans les luttes sociales et écologiques, contre la casse sociale, contre le démantèlement du droit du travail et des services publics, contre le productivisme, la marchandisation du vivant, pour la sortie du nucléaire. La démarche électorale seule ne pourra résoudre la crise du capitalisme exploiteur et productiviste.
Une unité qui ne soit pas un cartel électoral sans lendemain, mais qui s'inscrive comme un instrument durable pour les luttes des travailleurs. Une unité qui ne se limite pas aux élections européennes, mais s'étende aux élections qui suivent, toujours dans l'indépendance vis-à -vis du PS. La crise et Sarkozy seront, hélas, encore là au lendemain du scrutin européen.
Cette conception de l'unité a été adoptée lors de notre congrès. Nous l'avons présentée à tous les partenaires potentiels, depuis le PCF jusqu'aux Objecteurs de Croissance, en passant par le Parti de Gauche, la Fédération et les Alternatifs.
Nos premiers contacts avec le PG du sénateur Mélenchon avaient été très prometteurs ainsi qu'en témoigne le compte-rendu commun rendu public. Mais ils n'ont pas eu de suite, le PCF ayant exigé que les contacts ultérieurs se fassent de manière tripartite. Une exigence acceptée par le PG. Ce qui a compromis les chances d'un accord, les divergences avec le PCF sur le contenu comme sur la durée de l'unité étant abyssales.
Nous avons rencontré la Fédération, qui nous a reproché notre refus de signer un chèque en blanc avec le cartel PCF-PG. Alors qu'eux-mêmes n'ont pas obtenu du PCF de pouvoir le rencontrer !
Le Parti Pour la Décroissance et le Mouvement des Objecteurs de Croissance ont affirmé ne pas être intéressés par les élections, mais souhaiter poursuivre le dialogue sur des questions de fond.
Avec les Alternatifs, nous avons enregistré de très nombreuses convergences. Mais leurs militants ont préféré, faute d'unité plus large, ne pas participer aux élections, même si 41% d'entre eux étaient favorables à un accord avec le NPA.
Si à « une occasion historique a été manquée à », ce n'est pas notre fait. Le à « Front de gauche à » n'est qu'un tête à tête entre deux partis : le PCF et le parti de Gauche. Ce qui marque l'échec d'un rassemblement sans contenu et sans clarté stratégique.
Nous regrettons cet échec avec des interlocuteurs qui ne sont pas des adversaires et qui pouvaient devenir des partenaires dans le cadre d'un accord précis sur son contenu et sur sa durée. Personne ne peut faire grief au NPA d'être ferme sur les principes et les stratégies, tout particulièrement en ces temps o๠la confusion des idées domine, o๠on entend de la bouche des mêmes le contraire de qu'ils disaient il y a à peine un an.
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Sur ce que tu décris," faut essayer avec le PS", c'est exactement ce qu'à fait le PCF et on a vu ce que ça a donné: un PC en total contradiction. Par exemple, quand j'étais à Pau, il y avait des manifestations contre l'ouverture du tunnel du somport qui transforme la Vallée d'Aspe en autoroute à camion. Le PCF de Pau était présent à ces manifs or c'est Gayssot, ministre PC des transports qui a permis l'ouverture de ce tunnel. Voici, et ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autres, dans quelles contradictions le NPA ne veut pas être entrainé.
De plus, je remarque que c'est depuis que la LCR a mis l'accent sur son indépendance vis à vis du PS qu'elle réalise des bons scores et qu'elle a une certaine crédibilité dans l'opinion.
Je viens de recevoir dans ma boite mail c'est excellent texte de Raoul Marcj Jennar sur la question de l'unité à la gauche du PS:
Le NPA et l'unité à la gauche du PS
Il s'est beaucoup dit et écrit que le NPA, d'emblée, avait décidé d'aller seul aux élections européennes. Et cette affirmation toute gratuite s'est souvent accompagnée de propos polémiques et de qualificatifs peu amènes. Nous ne nous placerons pas à ce niveau.
L'opinion publique est en droit de connaître la réalité de notre démarche. Une démarche qui s'appuie sur l'observation des pratiques des uns et des autres, hier comme aujourd'hui. Nous sommes plongés dans une crise globale et historique du capitalisme. Nous sommes confrontés à un pouvoir, celui de Nicolas Sarkozy et de Laurence Parisot, toujours aussi déterminés à faire payer aux mêmes, les classes populaires, la facture d'une crise qui n'est pas la leur.
Hier, nous avons enregistré le bilan catastrophique de la dernière présence du PS au gouvernement, une participation dont le PCF et les Verts partagent la responsabilité : davantage de privatisations que sous les deux gouvernements de droite précédents, participation à des décisions européennes qui ont eu des conséquences catastrophiques sur les services publics (transports, énergie, poste, éducation, santé), sur la déréglementation financière, sur le droit du travail. Aujourd'hui, nous observons que dans beaucoup de régions co-gérées par ces mêmes partenaires, le primat de la gestion publique cède le pas aux partenariats publics-privé s, aux concessions privées (pour la distribution de l'eau, par ex.). Nous estimons donc légitime de réclamer de partenaires éventuels le refus de toute collaboration avec le PS qui gère le capitalisme.
Au moment o๠il se crée, le NPA veut rompre avec la trop longue succession des lendemains qui déchantent et des victoires électorales qui se terminent en échecs politiques, sociaux et écologiques. Créer les conditions d'une unité qui permettent de ne plus décevoir, telle est notre préoccupation. Elle impose de s'interdire des à « coups électoraux à » porteurs d'illusions mais sans effets sur la réalité d'un système qui exploite les humains et la planète. Elle oblige à sortir de l'ambiguà¯té et de l'aléatoire.
Pour ces raisons, les congressistes du NPA ont choisi un cadre pour des négociations. Il précise l'unité que nous voulons construire avec d'autres. Un rassemblement durable dans les luttes et dans les élections.
Une unité sur un contenu réel qui développe les raisons toujours actuelles à l'origine de notre refus du traité constitutionnel européen, qui couvre à la fois les questions sociales et écologiques, tout comme les questions démocratiques. L'unité doit porter un projet anticapitaliste au contenu précis en rupture avec le système.
Une unité qui doit se retrouver sur le terrain, dans les luttes sociales et écologiques, contre la casse sociale, contre le démantèlement du droit du travail et des services publics, contre le productivisme, la marchandisation du vivant, pour la sortie du nucléaire. La démarche électorale seule ne pourra résoudre la crise du capitalisme exploiteur et productiviste.
Une unité qui ne soit pas un cartel électoral sans lendemain, mais qui s'inscrive comme un instrument durable pour les luttes des travailleurs. Une unité qui ne se limite pas aux élections européennes, mais s'étende aux élections qui suivent, toujours dans l'indépendance vis-à -vis du PS. La crise et Sarkozy seront, hélas, encore là au lendemain du scrutin européen.
Cette conception de l'unité a été adoptée lors de notre congrès. Nous l'avons présentée à tous les partenaires potentiels, depuis le PCF jusqu'aux Objecteurs de Croissance, en passant par le Parti de Gauche, la Fédération et les Alternatifs.
Nos premiers contacts avec le PG du sénateur Mélenchon avaient été très prometteurs ainsi qu'en témoigne le compte-rendu commun rendu public. Mais ils n'ont pas eu de suite, le PCF ayant exigé que les contacts ultérieurs se fassent de manière tripartite. Une exigence acceptée par le PG. Ce qui a compromis les chances d'un accord, les divergences avec le PCF sur le contenu comme sur la durée de l'unité étant abyssales.
Nous avons rencontré la Fédération, qui nous a reproché notre refus de signer un chèque en blanc avec le cartel PCF-PG. Alors qu'eux-mêmes n'ont pas obtenu du PCF de pouvoir le rencontrer !
Le Parti Pour la Décroissance et le Mouvement des Objecteurs de Croissance ont affirmé ne pas être intéressés par les élections, mais souhaiter poursuivre le dialogue sur des questions de fond.
Avec les Alternatifs, nous avons enregistré de très nombreuses convergences. Mais leurs militants ont préféré, faute d'unité plus large, ne pas participer aux élections, même si 41% d'entre eux étaient favorables à un accord avec le NPA.
Si à « une occasion historique a été manquée à », ce n'est pas notre fait. Le à « Front de gauche à » n'est qu'un tête à tête entre deux partis : le PCF et le parti de Gauche. Ce qui marque l'échec d'un rassemblement sans contenu et sans clarté stratégique.
Nous regrettons cet échec avec des interlocuteurs qui ne sont pas des adversaires et qui pouvaient devenir des partenaires dans le cadre d'un accord précis sur son contenu et sur sa durée. Personne ne peut faire grief au NPA d'être ferme sur les principes et les stratégies, tout particulièrement en ces temps o๠la confusion des idées domine, o๠on entend de la bouche des mêmes le contraire de qu'ils disaient il y a à peine un an.
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Sur ce que tu décris," faut essayer avec le PS", c'est exactement ce qu'à fait le PCF et on a vu ce que ça a donné: un PC en total contradiction. Par exemple, quand j'étais à Pau, il y avait des manifestations contre l'ouverture du tunnel du somport qui transforme la Vallée d'Aspe en autoroute à camion. Le PCF de Pau était présent à ces manifs or c'est Gayssot, ministre PC des transports qui a permis l'ouverture de ce tunnel. Voici, et ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autres, dans quelles contradictions le NPA ne veut pas être entrainé.
De plus, je remarque que c'est depuis que la LCR a mis l'accent sur son indépendance vis à vis du PS qu'elle réalise des bons scores et qu'elle a une certaine crédibilité dans l'opinion.
J'ai tout lu.
Ho putain c'est chiant !
mort de rire bayroux ! bien fait pour sa gueule....quand tu surfes mais qu'il n'y a plus de vagues....ben tu te casses la gueule a priori....allez l'idiot du village retourne sur ton tracteur.
Mais euhhhh il avait vu sa victoire sur faaaaceebooke !!!!
Prêt pour le grand saut ? ==>
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